La salle d’audience de l’arrondissement de Sè (commune de Houéyogbé) a accueilli ce jeudi 11 novembre 2021 une réunion de sensibilisation et d’échanges sur le projet des portières de Sè. L’ouverture de la réunion a été assurée par monsieur Cyriaque Domingo, maire de la commune de Houéyogbé en présence de ses deux adjoints, du CA de l’arrondissement, et des membres de l’association de développement de l’arrondissement, de quelques têtes couronnées, des personnes ressources et de la délégation de l’ONG CDEL. Cette rencontre a connu la participation d’environ 200 femmes et hommes concernés par la poterie. Après les mots de bienvenue du Chef de l’arrondissement et autres membres du présidium, la séance a été ouverte par le maire qui a exhorté les uns et les autres à créer un cadre collaboratif favorable à la mise en œuvre du projet d’appui aux femmes portières de l’arrondissement et les a exhorté à être attentive aux attentes du partenaire CDEL.

L’assistance a eu droit à la présentation de l’historique du centre des portières de Sè. Des messages de soutiens et d’encouragement ont été reçus. Notons qu’il a été rappelé aux portières que le Centre qui leur a été construit est public, donc accessible à toutes les femmes portières. « La poterie est pour l’arrondissement de Sè, ce qu’est le gari pour Savalou. »
CDEL ONG aura la charge de sélectionner les 3 groupements avec lesquels le projet sera exécuté.
La directrice exécutive du CDEL madame Aline ADJIBI DATO a présenté les grandes lignes du projet qui permettra de renforcer les capacités techniques de production, les compétences en gestion et la commercialisation de la poterie d’une part, de renforcer les infrastructures et équipements de production (concasseuses, four, hangars) et accompagner les femmes dans la réduction des violences basées sur le genre d’autre part.
Les femmes, les membres de l’association de Développement, les élus et autres personnes ressources ont accueilli avec enthousiasme ce projet et se sont engagés pour ne ménager aucun effort pour soutenir la mise en œuvre dudit projet d’un montant de 40 562 240 Fcfa dont 31 343040 Fcfa comme financement de l’organisation internationale de la Francophonie (OIF).
La rédaction