Débutée, lundi 13 septembre à Beni dans la province congolaise du Nord-Kivu, l’initiative journée morte se poursuit. Initiée par la société civile qui dénonce la criminalité urbaine depuis l’instauration de l’état de siège.

Ville paralysée, commerces fermés, le mot d’ordre a été respecté à plus de 90% selon le vice-président de la société civile de Beni. L’appel à cette grève est motivé par l’accroissement de criminalité en ville marquée par des vols et viols des femmes.
D’après le vice-président de la société de la ville de Beni, Tembo Muliwavyo, plus de 300 ménages ont été cambriolés par des hommes armés, pour la plupart en uniforme depuis le mois de mai. Au moins quatre cas de viols ont aussi été recensés lors de ces cambriolages. A noter qu’un mémorandum a été adressé au président Félix Tshisekedi ce lundi pour faire cas de la situation à Beni.
La rédaction