Dans le cadre des préparatifs pour la rentrée scolaire 2021-2022, la Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifodé, œuvre de toutes ses forces pour lutter contre les grossesses en milieu scolaire. Pour le compte de cette année académique, elle a appelé les parents d’élèves à multiplier dès à présent les dialogues parents-enfants.

Les grossesses précoces sont des handicaps pour l’évolution des filles. Afin de mettre un terme à ce fléau qui freine l’instruction des filles, la Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifodé, a effectué une descente dans les communes de Savalou et de Dassa-Zoumè pour échanger avec les groupes organisés (élus locaux, responsables d’écoles, chefs de collectivités familiales, leaders d’opinion des localités, groupements de femmes) sur la nécessité de renforcer le dialogue parents-enfants. Cette activité s’inscrit dans le cadre de la prévention des comportements à risques observés chez les jeunes filles et garçons, des grossesses précoces, etc.
Accompagnée du Préfet des Collines, Monsieur Saliou Oboudou, la Ministre Tognifodé, a expliqué aux participants l’importance du dialogue parent-enfant, tout en précisant que de nos jours la sexualité n’est plus un sujet tabou. Elle a déclaré « C’est vrai qu’au temps de nos parents et en notre temps, il est difficile de discuter de certains sujets avec les enfants. Il s’agit notamment des questions liées à la sexualité. Mais aujourd’hui, le contexte n’est plus le même, avec l’évolution des technologies de l’information et de la communication, et garder le silence sur ces questions pourrait porter préjudice à nos enfants. Nous devons pouvoir discuter de tout avec nos enfants pour éviter qu’ils soient mal informés par des « conseillers » de dehors souvent mal informés aussi ou qui n’ont pas forcément à cœur leur intérêt».
Elle poursuit, « les grossesses précoces, les avortements clandestins et d’autres comportements déviants qui s’observent chez les enfants et adolescents de nos jours, ont aussi leur source dans le défaut de dialogue parents-enfants. Le tabou de ces questions empêche aussi les filles de dénoncer facilement les cas de harcèlement sexuel ou autres formes de violence sexuelle dont elles sont victimes dans les écoles et lieux d’apprentissage ». Pour conclure, la ministre a indiqué qu’elle a choisi cette période pour faire la descente au regard de l’approche imminente de la rentrée scolaire. Elle a exhorté les participants à relayer l’information en organisant à leur tour des séances avec les parents de leurs communautés. Très satisfait de cette initiative de la Ministre, le Préfet a pris l’engagement à ce stade, de faire le suivi avec ses services compétents pour s’assurer que la sensibilisation est dupliquée convenablement au sein des communautés.
La rédaction