Le ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle change de main. Le tout nouveau ministre, Yves Chabi Kouaro, a pris fonction ce jeudi 27 mai 2021. Mahougnon Kakpo va rejoindre les amphithéâtres ou attendre une autre destination.

C’est ce jeudi que les deux ministres ont échangé de paraphes à la tour administrative à Cotonou. Dans son allocution, le représentant du personnel, vice-président de la commission administrative paritaire auprès dudit ministère, Comlan Richard Ahouansou, a peint en noire la gestion du ministre Kakpo. Le dialogue était une denrée très rare au sein du ministère, a-t-il laissé entendre. Ce qui compromet une bonne collaboration entre le ministre et le personnel. Pour éviter des crises répétées, il exhorte le ministre entrant à faire du dialogue son allié quotidien. Le personnel se dit disponible au rencontre afin de lui transmettre sa plateforme revendicative.
Dans son message, Mahougnon Kakpo a témoigné sa gratitude au chef de l’Etat qui lui a fait confiance en le nommant ministre à la tête d’un département aussi stratégique que transversal. Il n’a pas manqué de dresser le bilan des actions phares qu’il a conduites pour améliorer la qualité de l’enseignement secondaire au Bénin. Des chantiers sont en cours, notamment la création des lycées techniques. Il souhaite vivement que ces chantiers aboutissent pour inverser la courbe de formation.
C’est alors que l’ancien directeur des ressources humaines dudit ministère sous Boni Yayi, désormais ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Yves Chabi Kouaro, a manifesté sa reconnaissance à l’endroit du chef de l’Etat, Patrice Talon pour l’honneur qu’il lui fait en le nommant dans une maison qu’il connaît plus ou moins. Il rassure le personnel de sa disponibilité à travailler avec eux pour un climat de paix et de concorde. Il n’a pas manqué d’indiquer qu’il tissera la nouvelle corde au bout de l’ancienne en ce qui concerne les réformes majeures pour rénover l’école béninoise.
La rédaction