Réunis en conseil des ministres ce mercredi 26 mai 2021, nouveaux et anciens ministres ont été imprégnés des ambitions du chef de l’Etat pour le nouveau quinquennat. Ils savent désormais la mission à accomplir pour combler les attentes du père de la Nation et du peuple béninois.
Le premier conseil des ministres du nouveau quinquennat s’est tenu ce mercredi 26 mai 2021 sous la présidence du chef de l’Etat, Patrice Talon. C’était un conseil des ministres spécial, si l’on fait recours à son déroulement et aux sujets qui ont été débattus. Une ambiance de convivialité faite de rigolades, d’accolades, et de discussions en aparté, a prévalu dans la salle avant l’entrée du chef de l’Etat.

Les ministres ont été entretenus par le chef de l’Etat, sur les attentes du nouveau quinquennat. Léandre Wilfried Houngbédji, secrétaire général adjoint du gouvernement, porte-parole du gouvernement, a présenté les temps forts du conseil. Il déclare : « La séance a essentiellement consisté en une prise de contact au cours de laquelle le président de la République a donné des orientations très claires sur ce qu’il attend des membres du gouvernement. A cet effet, le chef de l’Etat a rappelé que la salle du Conseil des ministres est le lieu consacré pour prendre des décisions importantes visant à impacter qualitativement la vie de nos compatriotes. Les membres du gouvernement doivent avec détermination, s’employer à combler ces attentes du peuple pour mériter davantage sa confiance. Il s’agit d’asseoir durablement les bases du développement de notre pays et, partant, celles du bien-être collectif et individuel ».
Selon les explications du porte-parole du gouvernement, le président Talon a invité les ministres à mettre du sérieux, la rigueur et la détermination dans l’exercice de leurs fonctions puis à veiller en permanence à ce que les intérêts personnels ne l’emportent jamais sur l’intérêt général.
« Si nous donnons le meilleur de nous-mêmes, si nous restons mobilisés, dans l’abnégation, nous allons changer le cours de l’histoire de notre pays et au-delà. Nous ferons en sorte de démontrer que le sous-développement n’est pas une fatalité car sa perpétuation est principalement due aux élites qui gouvernent. Le pays attend de nous, notre volonté inébranlable de prendre en charge les enjeux de développement qui constituent des défis à relever. C’est cela qui va déterminer notre succès collectif. C’est pour ces raisons que je ne fais pas de clientélisme politique même si la fonction est d’abord politique », a martelé le chef de l’Etat, avant d’avertir qu’en cas de déviances, il n’hésitera pas à sanctionner les responsables.
La rédaction