Le gouvernement de la transition a volé en éclat ce mercredi 26 mai 2021 au Mali. Le président de la transition, Bah N’daw n’a pas pu résister devant la fougue des militaires. C’est en présence des émissaires de la CEDEAO qu’il a dû remettre les clés à Goïta.

Le Mali est en proie à une instabilité politique qui ne dit pas son nom. Ce mercredi, alors que les organisations régionales et internationales tentent de trouver une porte de sortie, la pression du camp Assimi Goïta a eu raison du gouvernement de la transition. Soixante-douze heures seulement après leur séparation, le président N’daw a passé des heures chaudes de sa vie. Ainsi, il a dû dissoudre le gouvernement avant de remettre sa lettre de démission.
La CEDEAO va-t-elle faire, une fois encore embargo sur ses relations avec le Mali ? difficile de le dire. Ce qui est évident, est que les organismes internationaux et régionaux n’épousent pas du tout la gestion de la transition par les militaires. Malheureusement, la collaboration entre civils et militaires devient éprouvante. Il faut que la présidentielle ait lieu en 2022 pour espérer la fin de ce cycle infernal qui plonge le Mali dans un désarroi sans précédent.
La rédaction