Dans le but de booster la productivité des ressources pastorales au Bénin, le Ministre de l’Agriculture Gaston Cossi Dossouhoui a lancé une étude sur l’évaluation des potentialités fourragères, ce 04 mai 2021 à l’INFOSEC de Cotonou.
Le Bénin à l’instar des pays de la sous-région Ouest-africaine, est confronté depuis quelques années à la dégradation de ses ressources pastorales, ce qui affecte considérablement la productivité du bétail. Pour remédier à ce problème, la Direction de l’élevage avec l’appui financier de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine, a organisé un atelier sur l’étude de l’évaluation des potentialités fourragères. Cet atelier a réuni les membres des associations des producteurs et des éleveurs du Bénin.
Selon le Directeur de l’élevage, Yao Akpo, cette étude permettra d’obtenir une cartographie complète des ressources alimentaires pour le bétail en fonction des zones agro-écologiques et des pôles de développement agricoles avec un accent particulier sur les différentes communes dont les ressources restent encore mal connues. « Les données générées par cette étude aideront dans la mise en œuvre du projet de sédentarisation des troupeaux de ruminants (ProSeR) et du projet d’appui au développement des Filières lait et viande et à la promotion des entreprises d’élevage ( PRODEFILAV- PEL) » a-t-il ajouté.
» En apportant 300 millions de Francs CFA dans ce projet, l’UEMOA affiche sa ferme volonté d’accompagner les trois pays côtiers à savoir le Bénin, le Togo et la Côte d’Ivoire dans la recherche durable des solutions contre ce phénomène… » a affirmé le représentant résident de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine au Bénin, Yawovi Bathassi.
A en croire le Président du PNOPPA-BENIN, Arouna Lawani, l’organisation des producteurs du Bénin en général et celle des éleveurs en particulier se réjouit du démarrage de cette étude de l’évaluation des potentialités fourragères.
» Le Bénin va poser, à travers cette étude, un pas décisif dans sa marche vers une meilleure gouvernance et une gestion plus rationnelle de ses ressources pastorales relevant des pâturages naturelles, de la vaine pâtures et des espaces aménagés », a déclaré le ministre Gaston Cossi Dossouhoui.
Après avoir salué l’UEMOA pour son appui financier à accompagner cette étude sur l’évaluation des potentialités fourragères au Bénin, il a invité les divers acteurs à plus de détermination et d’engagement afin que cette étude puisse aboutir à des solutions durables.
Pour rappel, cette étude est issue des recommandations du sommet des ministres en charge de l’élevage des États membres de l’UEMOA qui s’est tenu à Niamey le 16 mai 2019.
La rédaction
