Le Président Patrice Talon à la faveur d’un entretien exclusif accordé à France 24 et RFI ce vendredi 30 avril 2021, est revenu sur les récentes violences pré-électorales. Le Chef de l’État de façon très claire, a déclaré que les auteurs, les instigateurs et les complices des violences pré-électorales ne seront aucunement graciés, amnistiés.

Patrice Talon est sans état d’âme sur la question. Il n’aura pas de grâces présidentielles, de loi d’amnistie ou d’abandon de charge contre les commanditaires, des auteurs et des complices des violences électorales. Il ne pense pas cautionner l’impunité qui est devenu une seconde nature dans certains pays africains. Mais le Bénin fait des choses autrement depuis quelques temps. En 2019, les auteurs directs et indirects des violences électorales étaient amnistiés suite au vote d’une loi d’amnistie par l’Assemblée nationale. Cette fois-ci, il affirme son incapacité à fermer les yeux sur les récentes violences pré-électorales, parce-que ça devient récurent.
Loin, le Président Patrice Talon a rappelé que des gens qui ont été auteurs des actes de violences en 2019, se retrouvent une fois encore sur la liste de ceux d’avril 2021. Pour Patrice Talon, les gracier à nouveau, serait purement et simplement « une faute. » En clair, ceux qui sont interpellés et ceux qui sont en visés par la justice dans les violences électorales, savent désormais ce qui les attend. Ils seront jugés et condamnés si les preuves que détient la justice sont authentiques. Certains seront relâchés si les faits ne sont pas établis.
La rédaction