Le chef de l’État, Patrice Talon, reçu sur France 24 ce 30 avril, a déclaré que Reckya Madougou et Joël Aïvo n’ont jamais été membres d’un parti politique et ont débarqué à la veille d’une élection pour déstabiliser le pays.

Patrice Talon a été clair dans ses propos. Il n’y a pas de candidat derrière les barreaux. Il assure que les candidats recalés à la présidentielle du 11 avril, notamment Reckya Madougou et Joël Aïvo ne sont membres d’aucun parti politique. La première a débarqué avec des valises d’argent pour s’imposer candidate du parti Les Démocrates. Celle-ci, assure Patrice Talon, a le soutien des hommes d’affaires, des chefs d’Etat des pays voisins pour déstabiliser le Bénin. Ainsi, après qu’elle ait été recalée pour défaut de parrainage, elle a menacé partout que l’élection n’aura pas lieu sans elle. Là, dira le président de la République, le problème ne se pose pas. Mais, du moment où elle a travaillé à empêcher la tenue des élections, il était important que la justice s’intéresse à son cas.
A en croire Patrice Talon, il n’est pas possible que ceux qui ont programmé et financé des assassinats aveugles soient graciés. Ça va être une faute si on prenait une loi d’amnistie ou si on gracie des gens qui ont posé des actes terroristes, a-t-il assuré. Pour le chantre de la rupture, chacun des mis en cause va répondre de ses actes. Si la justice constate l’innocence d’un accusé, il sera remis en liberté. Autrement, il sera condamné.
La rédaction