Suscités grâce aux demandes des partis politiques d’opposition, le président tchadien Faustin Archange Touadéra a ouvert les travaux entrant dans le cadre d’un dialogue national dans son pays. Débuté il y a environ une semaine, le président reçoit dans ce cadre à tour de rôle les acteurs politiques et de la société civile
L’objectif affiché à travers l’organisation de ce dialogue national est de « tourner le dos aux problèmes sécuritaires » surtout considérant les tensions encore palpables dans le pays malgré le recul de la menace que faisait peser les groupes armés de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) sur Bangui. Mais d’un autre côté, les proches du président centrafricain laissent entendre que ces concertations sont l’occasion pour le président d’entendre les suggestions des partis politiques de l’opposition.
Il faut également noter que le ministre de la Justice a récemment requis la levée de l’immunité parlementaire de certains députés et ceci dans le cadre d’une enquête portant sur l’ex-président François Bozizé, coordinateur revendiqué de la CPC. A en croire le porte-parole de la présidence, Albert Yaloké Mokpeme, ces députés seront tout de même les bienvenus dans ces discussions.

Le président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain, Martin Ziguélé lui aussi concerné par la levée d’immunité reste sceptique en ce qui concerne ses effets futurs. Au point même qu’il requiert une clarification de la méthode du gouvernement afin de s’assurer que son parti sera bien représenté dans le dialogue.
Mahamat Kamoun, président de la COD-2020 principale plateforme d’opposition au lieu d’une présence physique se fera représenté au palais de la Renaissance, car à en croire ses dires, il note lui aussi beaucoup d’incohérence et de contradiction dans l’organisation de ce dialogue. Il fera tout de même porter un courrier avec leurs doléances.
La rédaction