Le ministre de la communication et de la poste, porte-parole du gouvernement, Alain Sourou Orounla, a tenu une conférence de presse ce jeudi 15 avril 2021. Au cours de sa sortie médiatique, le ministre a rassuré l’opinion nationale et internationale que tous les instigateurs et auteurs des fraudes électorales seront traqués et sanctionnés.

Point de sérénité pour les fraudeurs électoraux. Peu importe celui que la fraude profite. La loi est dure mais c’est la loi, a lâché le ministre de la justice, Séverin Quenum mardi. Comme cela ne suffisait pas, le porte-parole du gouvernement, Alain Orounla, a rencontré les hommes des médias ce jeudi pour enfoncer le clou. A l’en croire, dans aucun pays au monde, aucun fraudeur ne se laisse filmer à visage découvert. Cette façon assez flagrante d’organiser le vote massif et le bourrage d’urnes est, jure le ministre, une manigance de l’opposition pour saboter le processus électoral.
Des instigateurs de la fraude seraient déjà identifiés et seront traduits devant les juridictions compétentes, promet Alain Orounla. Pour lui, aucun crime ne restera impuni. Le Code électoral et le Code de procédure pénale ont prévu des sanctions en cas de flagrant délit de fraude électorale. C’est dire donc que les prochains s’annoncent difficiles pour ceux qui se croient tout permis dans un Etat de droit où force doit rester à la loi. Les procureurs sont déjà instruits à l’effet d’ouvrir une enquête pour mettre au gnouf les commanditaires, les auteurs et les complices de cette oeuvre qui jette du discrédit sur le pays.
La rédaction