La constitution de 1990 a donné une durée de trois mois au Président de l’Assemblée nationale de faire trois mois seulement pour organiser les élections. Car, le constituant ne trouve pas logique de permettre à un député qui n’a pas reçu mandat du peuple à diriger le pays pour finir le mandat présidentiel. C’est pourquoi les députés de la huitième législature ont instauré la vice-présidence pour éviter que le cycle électoral soit mis en cause en cas d’une éventuelle vacance de pouvoir. Le vice-président élu légitimement par le peuple va pouvoir achever le mandat en cas d’éventualité, a expliqué Wilfried Houngbédji.

La conférence est toujours en cours et prendra fin à 19 heures.