C’est officiel, Patrice Motsepe est désormais le président de la CAF ! À l’issue de la 43ème assemblée générale élective tenue ce Vendredi 12 mars à Rabat au Maroc, le milliardaire sud-africain est devenu le 8ème président de l’histoire de la Confédération africaine de football (CAF)
C’était le seul candidat en lice pour la présidence de la Confédération Africaine de Football ! Patrice Motsepe, président du club des Mamelodi Sundows, a été élu par acclamation, conformément aux statuts de l’instance. Le milliardaire sud-africain, succède au Malgache Ahmad Ahmad, condamné en novembre 2020 à 5 ans de suspension par la FIFA pour des violations du code d’éthique qui l’ont empêché de briguer un nouveau mandat. Mais très récemment, le Tribunal Arbitral du Sport a ramené cette sanction à deux ans.

Depuis plusieurs jours déjà, l’élection de Motsepe était une évidence aux yeux de tous, suite au «protocole de Rabat» qui a conduit ses concurrents, le Sénégalais Augustin Senhor, l’Ivoirien Jacques Anouma et le Mauritanien Ahmed Yahya, à retirer leur candidature au nom de «l’unité africaine». En échange, Senghor sera nommé 1er vice-président de la CAF, Yahya 2ème vice-président et Anouma conseiller spécial du président. Une situation qui rend tout le monde content !
Rappelons que Patrice Motsepe est le premier président issu de la zone COSAFA (Afrique Australe). Ce dernier hérite d’une institution dont l’image a été souillée par de multiples affaires et dont les finances ont été éprouvées par la crise du Covid-19 qui l’a obligée à puiser dans ses réserves. Nouveau défi pour le Sud-Africain, qui devra faire preuve de professionnalisme durant ces quatre années qui s’offrent à lui et surtout ne pas faire les mêmes erreurs que son prédécesseur. Il faudrait que ces prises de décisions ainsi que ces prochaines actions, fassent taire les nombreuses rumeurs concernant la FIFA et son président. Patrice Motsepe se doit de démontrer qu’il n’est pas une marionnette à la solde de la FIFA et de Gianni Infantino qui en avait fait son candidat et qui se trouve à l’origine du compromis entre candidats et de son élection.
La rédaction