Situation exceptionnelle au Tchad. Trois opposants dont les candidatures ont été validées par la Cour suprême ont décidé de se retirer de la course à la présidentielle.
Le Tchad connaît des périodes électorales sans difficiles. L’atmosphère reste tendue depuis l’assaut meurtrier de la police au domicile de l’opposant Yaya Dillo. Théophile Bongoro Bebzoune, désigné candidat unique d’une coalition de partis d’opposition sous le nom d’Alliance Victoire à la place de l’opposant historique Saleh Kebzabo, a retiré sa candidature. «L’Alliance a décidé de retirer ma candidature», a-t-il laissé entendre sans faire de commentaires.

Dans la même veine, un autre candidat de l’opposition, dénonce une élection présidentielle non transparente. Mahamat Yosko Brahim a déclaré qu’il ne sera pas non plus candidat à cause du climat non favorable à une élection libre et inclusive. Comme il n’y a jamais deux sans trois, Ngarlejy Yorongar, ancien compagnon d’armes d’Idriss Déby en 1990, a également retiré sa candidature à cause de «l’injustice sociale et de l’insécurité que vivent les partis politiques de l’opposition».
Malgré ces démissions en cascade, six candidats restent en lice pour le scrutin. Le président sortant, Idriss Déby Itno, au pouvoir depuis 30 ans, par favori dans les sondages pour un septième mandat.
La rédaction