Après plusieurs semaines de négociations à huit-clos une quinzaine de partis politiques actifs sur la scène politique Tchadienne viennent de s’unir au travers d’un accord de principe en vue d’aller en rang grouper aux élections présidentielles du 11 avril prochain.
Un candidat unique, un projet de société unique c’est le projet que nourrit l’opposition dans le cadre des élections législatives prochaines au Tchad, rien n’est encore définitif mais les préparatifs sont en bonne voie. Parmi la vingtaine de partis contactés dans le cadre de cette initiative dénommée « Alliance Victoire », certains comme le CPTD de Laoukein Kourayo Médard ou encore l’UPD de Max Kemkoye ont décliné l’invitation.
C’est finalement avec 14 partis en tout que le projet prend peu à peu vit. Que ce soit l’UNDR de Saleh Kebzabo à l’AND de Salibou Ngarba en passant par le FPLS de Mahamat Abba Djabou, tous se disent prêts à faire de cette initiative une réussite. Les négociations en rapport aux textes qui régiront la dite alliance ont été bouclées il y a quelques jours. Et le rendez-vous de ces partis pour le lancement officiel de « Alliance Victoire » est fixé pour le mardi 02 février 2021. Et jusque-là les portes de l’initiative restent encore ouverte c’est ce qu’il faut comprendre des explications des initiateurs : « Nous espérons rallier d’autres partis d’opposition d’ici là ».
Toutes ces étapes franchies, le plus dur qui se profile à l’horizon sera de s’accorder sur la personne du candidat unique qui au nom de l’alliance ira à l’élection. Parlant de la question, Mahamat Ahmad Alhabo du PLD décrit le probable candidat comme étant un homme qui « répond aux conditions posées par la loi, capable de fédérer toute l’opposition et la société civile, de défendre le programme commun ou encore, qui a en plus une assise sociale et économique suffisante ».
« C’est la seule voie pour battre Idriss Deby et nous sommes prêts à jouer le jeu », assure-t-il. Un autre membre de l’opposition reconnaît que le choix du candidat unique sera réellement pour eux un « véritable test de maturité politique ».
La rédaction
