Le président de l’UPC a annoncé lors de la cérémonie de présentation de vœux à ses militants, le retrait du parti Union pour le Progrès et le Changement, qu’il ne siégera plus au sein de l’opposition politique du Burkina Faso.
Pour lui après une année de combats politiques, l’Union pour le Progrès et le Changement est contraint de répondre favorablement à la proposition du président Roch Marc Christian Kaboré en raison de la délicatesse de la mission de réconciliation des Burkinabè. Il a ajouté : « L’UPC a décidé de manière souveraine de répondre favorablement à la demande du président Kaboré. Les termes de cette nomination et l’ancrage institutionnel qui a été décidé montrent clairement que nous sommes dans le registre d’une mission précise à exécuter aux côtés du président du Faso. »

Selon le porte-parole de l’UPC Moussa Zerbo, en raison de l’ampleur du chantier et les défis à relever, le choix porté sur le président du parti est très stratégique. « A l’intérieur du pays, il y a eu des affrontements intercommunautaires. Et aujourd’hui, ces communautés se regardent en chiens de faïence. Il y a eu aussi des victimes de crimes de sang et de crimes économiques dans ce pays. Et ces personnes-là portent ces stigmates et ces conséquences depuis des années. Si rien n’est fait, c’est comme si nous vivions ensemble sans véritablement parler le même langage. » A-t-il affirmé.
Par ailleurs, Zéphirin Diabré a précisé : « les modalités de cette participation au gouvernement seront définies avec l’ensemble des partis soutenant l’action du président Roch Marc Christian Kaboré ».
La rédaction