En effet, ledit accord garantit les mêmes conditions avantageuses pour l’import-export que le prévoyait l’accord signé entre le Kenya et l’Union européenne, à savoir : l’exonération des taxes d’importation et le libre accès sans quota au marché britannique pour les produits kenyans. L’objectif de la signature de cet accord entre les deux pays tout juste avant le Brexit est de réduire les effets du Brexit sur les échanges commerciaux entre Londres et Nairobi.

Isabelle Spindler, productrice de roses kényanes non loin de Nairobi a expliqué : « Le Royaume-Uni fait partie de ses clients. Pour l’instant, personne n’a intérêt à ne pas importer des fleurs du Kenya. Nous, on ne voit pas tellement de changement. Ils ont pris l’accord Union européenne – Kenya et ils ont remplacé « Union européenne » par « Royaume-Uni ». À mon avis, le comportement de la livre britannique pourrait avoir un impact sur les volumes, si elle s’affaiblit ou si elle se renforce. »
Par ailleurs, les Britanniques envisagent signer le même accord avec les autres pays membres de la Communauté d’Afrique de l’Est.
La rédaction