La discipline de la lutte sénégalaise n’a pas été épargnée par la Covid-19. Les responsables de cette discipline ont dénoncé ce 26 décembre 2020 le peu de moyens financiers accordés ainsi que le redémarrage des activités de cette discipline.

Les professionnels de la lutte sénégalaise n’ont pas manqué d’exprimer leur mécontentement envers les autorités étatiques. Ils estiment avoir été délaissés dans la répartition des aides financières destinées aux différents secteurs en difficulté. Seulement 40 000 euros ont été destinés à la lutte.
Le président de l’association des lutteurs sénégalais, Ibrahima Dione a déclaré : « Sur cette somme de 1,3 milliards de francs CFA pour l’ensemble du sport, la lutte n’a eu que 27 millions. (…) Ce n’est pas normal. Cela n’a rien à voir avec l’ouverture de la saison. »
Selon le journaliste sportif Malick Thiandoum, les lutteurs ont eu tout à fait raison de tirer la sonnette d’alarme. C’est tout un monde derrière la lutte, toute une industrie. Au-delà du lutteur, tous ceux qui gravitent autour de la lutte récoltent quelque chose. Il faudrait aujourd’hui que cette discipline reprenne. C’est une question de survie.
Espérons que ces cris de détresses des lutteurs incitent les autorités à lancer la reprise des activités sportives.
La rédaction