À l’issue du double scrutin du lundi 7 décembre 2020, le président sortant ghanéen Nana Akufo-Addo a été réélu dès le premier tour, avec 51,59% des voix. D’après les résultats provisoires annoncés ce mercredi soir à Accra par la Commission électorale, Akufo-Addo remporte les élections avec 51,59 % des voix contre 47,63 % pour son challenger Dramani Mahama.

Le président du parti au pouvoir, Nouveau Parti Patriotique (NPP), remporte l’élection présidentielle devant son son rival John Dramani Mahama avec 51,59 % des voix contre 47,63 %. L’information a été publiée ce mercredi 9 décembre 2020 à travers une vidéo diffusée en direct sur les réseaux sociaux par Jean Adukwei Mensa, présidente de la Commission électorale. Notons que le scrutin qui donne le chef de l’État sortant victorieux, a été très serré entre les deux leaders. Prévu pour être proclamé 24 heures après le vote Il aura fallu 48 heures pour donner le verdict issu des urnes. Rappelons que les chiffres partiels diffusés dans les médias locaux donnaient déjà le président sortant Nana Akufo-Addo vainqueur mais l’opposition maintient qu’elle a remporté la majorité au Parlement avec 140 sièges sur 275.
Toujours dans le cadre des législatives, le parti au pouvoir a fait savoir qu’il allait contester les résultats dans deux des cinq régions les plus disputées. On s’attend donc à une bataille judiciaire devant la Cour suprême.
Nana Akufo-Addo rempile pour un deuxième mandat
Nana Akufo-Addo, 76 ans, est un ancien avocat, francophile, pur produit de l’aristocratie ghanéenne. La correspondante à Accra, Marine Jeannin rappelle que le père de l’actuel président fut président, au début des années 1970. Précédemment ministre de la Justice, puis des Affaires étrangères, Nana Akufo-Addo, s’était présenté à l’élection présidentielle de 2012. Mais il a dû attendre 2016 pour accéder à la magistrature suprême. Il avait été élu sur la promesse de mettre fin à la corruption et de relancer la croissance alors en berne. Grâce à une politique de rigueur, il divise par deux le déficit du budget de l’État. Il investit aussi énormément dans les infrastructures et les hydrocarbures, relance le secteur industriel et en quelques mois le Ghana devient l’un des dix pays au monde ayant la croissance la plus rapide.
La rédaction