En guise de contestation à la règle des parrainages exigés pour être candidat à l’élection présidentielle du 11 avril prochain, cinq recours ont été déposés par des citoyens et opposants devant la Cour constitutionnelle.
L’objectif de ces recours est que la cour constitutionnelle déclare inapplicable la disposition de la loi électorale de novembre 2019, qui stipule que les partis politiques doivent recueillir 16 parrainages afin de pouvoir présenter un candidat à l’élection présidentielle du Bénin.

En effet, pour ces plaignants, les 83 députés et plus de 90 % des élus locaux sont du camp de Patrice Talon. Ce qui ne favorise pas le dépôt de candidatures aux autres partis politique. Ce qui est pour eux, « Une atteinte à la souveraineté du peuple ».
Nourou Dine Saka, un lieutenant de Boni Yayi revendique « l’égalité des citoyens ». Pour, Nadin Kokodé, de la diaspora béninoise, c’est « une atteinte à la souveraineté du peuple ». Il affirme que le Parlement est monocolore.
Pour rappel, la société civile s’était mobilisée contre cette nouvelle méthode des parrainages en septembre dernier, cause du lancement de son opération « Laissez-moi choisir en 2021 ».
Néanmoins le chef de l’État rassure au cours de sa tournée nationale de « la participation de tout le monde » au scrutin. « La FCBE et surtout Les Démocrates, le nouveau parti de Boni Yayi en attente du récépissé de son existence légale, iront aux élections ». a-t-il ajouté ?
Notons que ces recours sont devant une chambre de mise en état à la Cour, en attendant d’être instruits et étudiés.
La rédaction