Les ministres et l’ambassadeur de l’Union européenne et ses équipes se sont entretenus sur des sujets communs de préoccupation.
Selon le vice Premier-ministre du Budget de la RDC, le paradigme de l’aide est à revoir. Kinshasa a sollicité un appui budgétaire et une coopération dont la gestion est moins centralisée, directement aux ministères ou aux provinces, mais aussi moins conditionnée. À l’occasion, les ministres ont adressé plusieurs doléances notamment : des d’investissements européens, les diplomates européens, pour une amélioration du climat des affaires. Ils souhaitent l’aboutissement des discussions avec l’UE et le FMI.
Les violations des droits de l’homme ont été la préoccupation de l’UE. La plupart est attribuée aux agents de l’État. Pour L’UE il faut se référer à la justice avant la réinsertion des membres des groupes armés. Pour les diplomates européens l’importance est de rester inclusif et de bâtir un consensus, sur les discussions ayant rapport aux réformes électorales. Par contre le respect du cadre institutionnel était la préoccupation de la délégation du gouvernement constituée en majeur partie des FCC.
La question des sanctions contre une dizaine de personnalités congolaises, est restée l’une des principaux points de divergence des deux parties. Par ailleurs, les discussions sur leur renouvellement sont en cours à Bruxelles. Néanmoins Kinshasa en se référant à l’accord de Cotonou, insiste pour être consulté mais les diplomates européens posent la question de la souveraineté.
Il faut rappeler que la rencontre a duré deux jours et a pris fin ce 06 octobre 2020.
E. KOUDJENOUME
