Le deuxième vice-président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Alain Dogou, du FPI, a suspendu ses activités au sein de l’organe central de l’institution.
Après la démission de Yapi Yapo Daudet (LMP, Ligue du Mouvement pour le Progrès) de la Commission Electorale Indépendante (CEI), c’est le tour du deuxième vice-président Alain Dogou, qui vient fragiliser la légitimité de la CEI.

En effet, sur les quatre sièges de l’opposition au sein de l’organe central, trois sont vides. Il s’agit des sièges des représentants des partis de : l’AFD, la LMP et le FPI. Seul le siège du parti du PDCI, reste vacant après le refus du représentant à prêter serment en dernière seconde, mi-septembre. Les formations proches de la frange du FPI reconnue par les autorités, exigent une recomposition de la CEI, en préalable à toute participation aux activités de l’institution, chargée de l’organisation et du contrôle du processus électoral. Seule Henriette Lagou Adjoua, du parti RPC-paix, reste membre active de la commission centrale du côté de l’opposition.
En outre les groupements AFD de Pascal Affi N’Guessan et LMD de Kabran Appia, ont eux aussi annoncé la suspension des activités de leurs représentants au sein des commissions locales de la CEI.
A travers un communiqué, ils appellent le gouvernement à « sortir du fétichisme des dates », par conséquent à reporter le scrutin, le temps de réformer la CEI, qu’ils jugent partiale. Ces deux partis politiques évoquent une « mascarade électorale », de laquelle ils ne veulent pas « se rendre complice ».
Par ailleurs ils invitent le gouvernement et le président de la République à s’asseoir autour de la table « afin de convenir des réformes nécessaires ».
E. KOUDJENOUME