La Commission Électorale Indépendante (CEI) a annoncé ce 29 septembre l’arrêt de la liste électorale définitive. Face aux critiques et aux ultimatums de l’opposition, elle reste indifférente et poursuit sa marche vers la présidentielle du 31 octobre.
Selon Émile Ebrottié, porte-parole de la CEI, la Commission Électorale Indépendante en respect à son chronogramme prévisionnel, tend vers la date du 31 octobre 2020, date constitutionnelle de tenue de l’élection du président de la République.
La prochaine étape pour la CEI est celle de la distribution des cartes d’électeurs aux 907 000 inscrits soit près de 7,5 millions au total. Ce pourcentage de 13,6 % visiblement plus élevé qu’à la précédente révision de la liste électorale d’après les chiffres de la liste électorale.
Par ailleurs, l’opposition réclame l’audit international de la CEI depuis sa publication de la liste électorale provisoire en août. On note l’absence de l’opposition dans le renouvellement des bureaux des commissions locales.
En outre, l’opposition condamne la partialité de la CEI par rapport à la candidature d’Alassane Ouattara à un troisième mandat. Elle souhaite sa dissolution, ainsi que la dissolution du Conseil constitutionnel.
E. KOUDJENOUME