Réunis à Niamey dans la journée du 7 septembre 2020, les dirigeants ouest africains ont lancé un ultimatum à l’armée malienne pour nommer un nouveau président. Ils sont déterminés à faire respecter par la junte militaire malienne un calendrier de nomination d’un président de transition et d’un premier ministre parmi les civils.

Le 15 septembre 2020 est le délai donné pour que le président de transition et le Premier ministre soient nommés. Le président de la commission de la CEDEAO, Jean-Claude Brou a déclaré : » S’agissant de la situation au Mali, la conférence réaffirme sa détermination à assurer un retour rapide à l’ordre constitutionnel dans ce pays, avec une transition politique menée par un président civil et un Premier ministre pour une période de 12 mois « .
La CEDEAO n’a toutefois pas levé les sanctions prises contre le Mali après le coup d’État : fermeture des frontières et embargo sur les échanges financiers et commerciaux, soucieux de maintenir la pression sur les militaires qui ont renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta le 18 août.
W. GBAGUIDI