En Mauritanie, 14 organisations se sont réunies en partie civile, dans le processus judiciaire des affaires de corruption, de détournements de fonds et de spoliation de biens publics, contre d’anciens dirigeants du pays ce vendredi 4 septembre 2020.

Le collectif d’organisations inscrit son action dans le cadre d’une « alliance pour la restitution au peuple mauritanien de ses biens mal acquis ». Selon le président de l’Observatoire de lutte contre la corruption, Abdallahi Bellil, la mission des ONG est d’associer leurs voix aux nombreuses voix pour réclamer la restitution, des biens détournés et spoliés au peuple.
Pour l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, les révélations de corruption et de détournements de biens publics suspectés par le rapport d’enquête parlementaire est sans fondement. Ses partisans affirment que c’est une campagne de dénigrement orchestrée par l’État et relayée par les médias, le Parlement, la police et les ONG. Selon l’ancien ministre des Affaires étrangères, Isselkou Izid Bih, c’est grâce au président Mohamed Ould Abdel Aziz que ces ONG ont acquis cette possibilité.
Mohamed Ould Abdel Aziz stipule que le pouvoir actuel aurait peur de lui, et ferait tout pour le « neutraliser » politiquement
Esther k.