Le Président de la Banque africaine de développement a été réélu par le conseil des gouverneurs de la banque pour un second mandat de cinq ans à la présidence du Groupe.
Dr Akinwumi Adesina a obtenu 100 % des votes de tous les membres régionaux et non régionaux de la Banque à l’issue des Assemblées annuelles 2020 du Groupe de la Banque africaine de développement, qui se sont tenues virtuellement en raison de la pandémie de covid-19. Les résultats obtenus par l’économiste du développement de renommée mondiale et lauréat du Prix mondial de l’alimentation et du Prix SunHak pour la paix, lui ont valu la confiance du conseil des gouverneurs.

Les résultats atteints par la banque, les cinq premières années d’exercice de son mandat ont touché la vie de 335 millions d’Africains. C’est ainsi que 18 millions de personnes ont eu accès à l’électricité ; 141 millions de personnes ont bénéficié de technologies agricoles améliorées au titre de la sécurité alimentaire ; 15 millions de personnes ont eu accès à des financements provenant d’investissements privés; 101 millions de personnes ont bénéficié de transports améliorés; et 60 millions de personnes ont eu accès à l’eau et à l’assainissement rapporte Ecofin. Sous la direction d’Akinwumi Adesina, la Banque a conservé sa note AAA attribuée par toutes les grandes agences mondiales de notation. Le Conseil des gouverneurs du Groupe de la Banque a approuvé une augmentation de 125 % du capital général de la Banque, le faisant passer de 93 milliards de dollars à 208 milliards de dollars, soit l’augmentation la plus importante jamais enregistrée dans l’histoire de la Banque.
Recevant sa désignation avec joie, le président de la BAD a déclaré ‘’l’avenir nous invite à œuvrer pour une Afrique plus développée et pour un Groupe de la Banque africaine de développement beaucoup plus fort et plus résistant. Nous nous appuierons sur les solides bases du succès enregistré au cours des cinq dernières années, tout en renforçant davantage l’institution, pour une plus grande efficacité et un plus grand impact ».
H. IDRISSOU