Les nouveaux de la cour constitutionnelle ont prêté serment lundi en présence du président malien Ibrahim Boubacar Keïta et le médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne l’ex-président du Nigeria, Goodluck Jonathan. Une prise de fonction qui intervient en pleine crise politique.

Leur mission première sera de traiter le dossier des 30 députés à l’Assemblée nationale dont l’élection est contestée. Les résultats provisoires des législatives publiés en avril par la précédente Cour avaient déclenché la crise politique actuelle. La tension est toujours perceptible avec l’opposition qui menace de manifester.
La résolution du problème des 30 députés n’empêchera pas l’opposition de rester mobiliser, avance l’imam Mahmoud Dicko (chef du Mouvement du 5 juin – Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), qui conteste le pouvoir au Mali). Il réclame toujours la démission du Premier ministre Boubou Cissé». Le président malien s’est réjoui de l’installation des nouveaux membres un mois après la dissolution de la cour.
Une étape importante dans la feuille de route tracée par l’Autorité des chefs d’État et de gouvernements de la CEDEAO pour la résolution de la crise politique au Mali. » Le week-end du 10 juillet, une manifestation avait dégénéré en trois jours de troubles meurtriers, faisant au moins 11 morts.
H. IDRISSOU