Le journaliste algérien Khaled Drareni poursuivi pour incitation à attroupement non armé et atteinte à l’unité nationale et en détention provisoire depuis la fin mars, a été condamné ce lundi à trois années de prison ferme.

Son dossier était très suivi par les défenseurs des droits des libertés. Le journaliste a été arrêté à Alger, alors qu’il couvrait une manifestation du Hirak, le soulèvement populaire qui secoue l’Algérie depuis plus d’un an. Des accusations que le journaliste a toujours rejetées et même ce matin où il était jugé en même temps que deux membres du Hirak, Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche. Khaled Drareni assure n’avoir fait que son « travail en tant que journaliste indépendant ».
La justice algérienne multiplie les poursuites judiciaires et les condamnations des militants du Hirak et d’opposants politiques, ainsi que des journalistes et des blogueurs relayant les revendications du mouvement depuis plusieurs mois. La condamnation du journaliste suscite des réactions sur les réseaux sociaux.
H. IDRISSOU