Les acteurs de la phase II du Programme de participation citoyenne aux politiques publiques au Bénin (PartiCiP II), l’Ong Alcrer et Social Watch Bénin ont au cours d’une conférence de presse mardi dernier dévoilé le nouveau manuel sur la corruption au Bénin
Intitulé « Mieux connaître la corruption pour mieux la combattre », ce document se veut une boussole pour les acteurs de la lutte contre la corruption, notamment les gouvernants, acteurs judiciaires et de la société civile, y compris le public. Il permettra une meilleure appropriation des contenus des actes de corruption et des infractions connexes qui y sont compilés.

Pour le président de l’Ong Alcrer et un des responsables du programme, Martin Assogba, cet ouvrage ‘’donne à tous les acteurs de la lutte contre la corruption, l’occasion d’améliorer leur action contre ce fléau en renforçant leur connaissance du phénomène, de son encadrement juridique et des mécanismes à dérouler pour mieux détecter, documenter et dénoncer les malversations financières.’’ Le Programme PartiCiP II a été saisi, en deux ans (depuis le lancement de sa plateforme « Anticorr », de plusieurs faits de corruption qui ont été examinés et dont certains dossiers ont été vidés. De nouvelles investigations ont été lancées sur sept affaires qui ont été portées à la connaissance du Programme PartiCiP dans les communes de Cotonou, Lokossa, Abomey-Calavi, Adjohoun et bien d’autres encore. le président de l’Ong Alcrer a rassuré que la sensibilisation se poursuivra, surtout, à l’endroit du public à travers des émissions radiophoniques.
H. IDRISSOU
Je felicite l’ONG Alcrer et souhaite une bonne réussite au programme.
Je pense qu’il faut acentuer la sensibilisation dans les services publics et surtout au niveau des PRMP.. creer une plate forme des fournisseurs et presrataires de service pour faciliter les denonciations.
Renforcer le contrôle des marchés publics dans les ministères et les structures autonome ou le professionnalisme a déserté le forum
Decourager des maintenant les agents publics qui pensent que c’est dans les marchés publics qu’on gagne de l’argent.
Revoir le mode de sanction par l’ARMP ET Encourager enfin les agents publics qui font l’effort de lutter contre le phénoméne dans leur structures.