Pour l’accélération de la croissance du numérique en Afrique, l’Union africaine des télécommunications ( UAT ) et Ericsson se sont associés pour promouvoir la gestion rationnelle du spectre et œuvrer à la réduction du coût des technologies télécoms et en faciliter le déploiement et l’accès sur le continent.
À travers cette collaboration, où un protocole d’accord a été signé le 15 juin 2020 entre ces deux institutions, l’UAT veut tirer parti de l’expertise de l’entreprise télécoms suédoise pour accélérer le déploiement du haut débit sur le continent et garantir un accès pour tous.

Lors de la cérémonie de signature de l’accord à Nairobi au Kenya, John Omo le secrétaire général de l’UAT a souligné qu’il est impératif que les économies du continent deviennent plus compétitives, plus agiles, plus ouvertes et plus innovantes afin de tirer parti des innovations en matière de TIC pour transformer les nations africaines en économies intelligentes. Il ajoute que « la collaboration avec Ericsson vise à connecter, à innover et à transformer le continent en une économie de la connaissance ».
Ensuite, Fadi Pharaon, le président d’Ericsson Moyen-Orient et Afrique a expliqué que cette collaboration « sera axée sur les stratégies de gestion du spectre. En tirant parti de notre expérience mondiale en matière de gestion du spectre, nous visons à partager les meilleures pratiques mondiales qui garantiront une utilisation efficace des ressources rares et l’attribution de nouvelles fréquences. Cela apportera des avantages sociétaux qui permettront de créer une société plus connectée et fondée sur la connaissance en Afrique ».
L’Association mondiale des opérateurs de téléphonie ( GSMA ) estime que le taux de pénétration du smartphone qui était de 45 % sur le continent en 2018 atteindra 65 % en 2025 dans son rapport « The Mobile Economy 2020 ». La technologie 2G qui représentait 46 % du réseau mobile en 2019 chutera à 12 % en 2025 au profit de la 3G (46 % en 2019) qui deviendra la technologie réseau la plus utilisée (58 % en 2025). La technologie 4G qui représentait 10 % du réseau mobile en 2019 grimpera à 27 % dans cinq ans. La 5G déjà présente sur le marché télécoms africain ne représentera que 3 % du réseau mobile en 2025.
W. GBAGUIDI