Prévues pour le 22 Novembre 2020, les élections présidentielles auront bel et bien lieu malgré les crises sanitaires et sécuritaires. L’annonce a été faite par le Président du Mouvement du Peuple pour le Progrès ( MPP, au pouvoir ), Simon Compaoré qui a affirmé, « les élections doivent se tenir coûte que coûte, et mon parti espère bien faire réélire Roch Marc Christian Kaboré dès le premier tour ».

Les élections présidentielles auront lieu au Burkina Faso en Novembre 2020, mais les crises sanitaires et sécuritaires dans le pays font douter de sa tenue. Les voix proches de l’actuel président au pouvoir rassurent que les élections auront lieu à bonne date comme prévues. Le président du Mouvement du Peuple pour le Progrès ( MPP, au pouvoir ), Mr Simon Compaoré qui assure l’intérim de la présidence du parti depuis le décès, en août 2017, de Salifou Diallo ( le président de l’Assemblée nationale avec qui Roch Marc Christian Kaboré et lui-même avaient fondé le parti, en mars 2014 ), confirme que les élections auront lieu et se dit prêt à aider le chef de l’État à parachever la mise en œuvre de son programme présidentiel et à briguer un nouveau mandat, mais aussi à consolider le leadership du MPP sur l’échiquier politique national à l’issue de la présidentielle prévue pour le 22 novembre prochain.
Tenant à atteindre son objectif, le fidèle compagnon de Roch Marc Christian Kaboré, avec qui il s’engage en politique, d’abord au sein de l’Association des étudiants voltaïques en France (actuelle Union générale des étudiants burkinabè) lorsqu’il étudiait l’économie à l’université de Dijon, puis au sein de l’Union des luttes communistes reconstruites ( ULCR ), Simon Compaoré qui a été de tous les combats politiques des trente dernières années au Burkina explique ses stratégies pour y arriver.
« Notre stratégie électorale aborde la manière dont nous devons nous organiser, la structure à mettre en œuvre pour piloter la campagne électorale depuis le niveau national jusque dans les provinces et les villages. Pour la présidentielle, nous savons qui est notre joker, à savoir le président Roch Marc Christian Kaboré. Nous escomptons faire élire notre candidat dès le premier tour. Et pourquoi pas avec un score confortable d’au moins 60 % des voix. C’est une ambition réaliste. On se prépare sur le terrain pour relever ce défi », a-t-il laissé entendre. L’ancien maire de Ouagadougou (1995-2012) et ex-ministre de la Sécurité intérieure (2016-2019) déclare que la bataille des présidentielles sera rude mais que le désir de son parti passera au-dessus de celui de ses challengers.
H. HOUETCHI