La proposition de modification de la constitution formulée par la majorité présidentielle, pour permettre un report des élections législatives et présidentielles en cas de force majeure a été rejetée par la cour constitutionnelle.

Arguant que la pandémie du corona virus constitue un cas de force majeure, les députés de la majorité ont proposé le report des élections. Ce qui induirait la prolongation du mandat du Président de la République Faustin Archange Touadéra et des députés élus en 2016 jusqu‘à la tenue de nouvelles élections.
La cour a affirmé que la constitution comporte des verrous constitutionnels concernant la durée et le nombre des mandats du Président de la République”, qui ne peuvent pas être levée parce qu’aucune disposition ne la prévoit. L’opposition qui avait critiqué la proposition de la majorité se réjouit de l’avis de la cour constitutionnelle.
La Centrafrique doit organiser pour décembre cette élection présidentielle, jugée à haut risque dans ce pays d’Afrique centrale ravagé par un conflit depuis 2013, et toujours soumis aux exactions des groupes armés qui contrôlent les deux tiers du territoire a rapporté l’Afp.
H. IDRISSOU