La pandémie du COVID-19 qui secoue le monde entier a suscité la fermeture des services, des écoles, des universités, bars et lieux de culte dans presque tous les pays. Mais, dès ce mardi, les églises et mosquées sont autorisées à rouvrir au Ghana et au Nigeria.

Les chrétiens et musulmans Nigérians et Ghanéens peuvent pousser un ouf de soulagement, car les églises et mosquées sont autorisées à rouvrir dès ce mardi conformément à l’annonce faite lundi par les différents gouvernements des deux pays. Ces lieux de culte n’ont cependant pas reçu de blanc-seing, les rassemblements religieux devront se faire dans le strict respect des règles barrières tels que le port du masque et la distanciation sociale.
Ce lundi 1er juin, le gouvernement Nigérian a décidé, vue la progression de la courbe de suivi de la propagation de la pandémie, de lever progressivement certaines restrictions. Il a donc autorisé les églises et mosquées à reprendre les activités religieuses. Mais cette reprise doit se faire dans le strict respect des règles et mesures barrières mises place pour freiner la propagation du virus. Les responsables des églises et mosquées sont tenus de respecter et de faire respecter ces mesures par leurs fidèles. Parmi ces mesures, on peut citer le port de masque par toutes les personnes présentes aux lieux de cultes, le respect de la distance d’un mètre entre ces dernières.
Même si la décision de rouvrir les églises et mosquées est commune aux deux États, les dispositions mises en place pour la gestion des fidèles ne sont toujours pas les mêmes. Au Ghana, aussi, églises et mosquées ont été autorisées à accueillir leurs fidèles, mais pendant seulement une heure, pour chaque office. Avec un maximum de 100 personnes. Les mesures de distanciations d’un mètre entre les fidèles doivent être respectées selon les autorités.
H. HOUETCHI