Soucieux, des conditions de vie, des employés licenciés, le gouvernement ivoirien a décidé de payer environ 20000 employés licenciés à cause de la pandémie. C’est du moins ce qu’on peut lire sur la page Facebook de la présidence ivoirienne vendredi 22 mai 2020.
Le monde a été touché par la pandémie du coronavirus et a fait perdre des millions d’emplois. Cette situation inquiète les dirigeants des pays africains qui réfléchissent à comment soutenir les licenciés dans leurs crises. Ainsi les autorités ivoiriennes veulent matérialiser le soutien du gouvernement aux travailleurs licenciés en raison du coronavirus. Il leur sera versé l’équivalent de deux mois de salaire. Dans un communiqué publié sur la page Facebook de la présidence ivoirienne vendredi 22 mai 2020, le président Alassane Ouattara, à travers le Conseil présidentiel, va payer deux mois de salaire aux employés licenciés en raison de la pandémie du coronavirus. C’est une bouffée d’oxygène pour les travailleurs licenciés.

« Le Conseil présidentiel a autorisé un soutien de l’Etat aux 20326 travailleurs enregistrés à fin avril 2020. Le soutien de l’Etat se traduira par le versement, à titre exceptionnel, d’un montant de près de 4,5 milliards de francs CFA correspondant à des paiements mensuels par catégorie, sur une période de deux mois », peut-on lire dans le communiqué. Pour ne pas faire une politique de deux poids deux mesures, le gouvernement a défini les modalités selon la répartition ci-après : « Mensuellement les licenciés recevront 60 000 francs CFA.
Les agents de maîtrise et techniciens percevront 120 000 francs CFA et les cadres moyens et techniciens supérieurs recevront 240 000 francs CFA. En ce qui concerne les cadres supérieurs, le versement qui leur sera fait est fixé à 360 000 francs CFA. Le double de ces montants seront verser 20326 travailleurs licenciés et selon sa catégorie ».
Un comité a été mis en place pour procéder aux vérifications individuelles requises afin d’assurer la transparence et la régularité dans la matérialisation immédiate du soutien de l’Etat aux personnes concernées.
H. HOUETCHI