La plate-forme Famille fraternelle et solidaire ivoirienne (FFSI) a été lancée ce vendredi à Abidjan. L’auteur a pour nom Noël Yao, il est un journaliste et communicateur ivoirien. Cette plate-forme vise à rassembler les Ivoiriens dans leurs différences autour des valeurs de démocratie et de paix.
«Nous sommes tous et toutes fils et filles d’une même et seule mère patrie : La Famille fraternelle et solidaire ivoirienne (F.F.S I). Et, comme les enfants d’une même famille », a affirmé Noël Yao l’auteur de la plate-forme, lors de la présentation. Au dire de l’auteur, tous les Ivoiriens, issus d’un même territoire et un même sol, doivent vraiment être « solidaires, fraternels, tolérants dans (leurs) opinions, choix, divergences de toutes natures » pour préserver la cohésion sociale en Côte d’Ivoire.

Les fils et filles ivoiriens, dit-il, doivent être «des partisans acharnés, résolus, déterminés, infatigables de la paix, de la fraternité, du progrès, du bien-être, de la démocratie, de l’État de droit, de la bonne et saine gouvernance, du respect des droits de l’Homme et de la dignité humaine ». « Ce que nous ne sommes pas, ne voulons pas et refusons d’être, (c’est être) des ennemis, quels que soient nos choix, appartenances ethniques, régionales, raciales, religieuses, philosophiques, politiques, sociales, etc », a-t-il lancé. Il réfute que les Ivoiriens soient en outre « des négateurs de la République et des institutions républicaines, ou encore des partisans de la haine, de l’intolérance politique, sociale, religieuse, philosophique, ethnique, raciale et tribale ».
Pour atteindre ses objectifs, la plate-forme devra s’investir dans l’éducation citoyenne, afin que l’on ne voit pas « des casseurs, des belliqueux ou bellicistes, des amateurs ou partisans de la facilité, du lucre, de la corruption, du laisser-aller, de l’indiscipline, de l’incivisme rampant et des actes nuisibles ». « Ensemble, nous sommes et nous voulons être des frères, des sœurs Ivoiriens, fraternels, solidaires au-delà de nos différences et de nos divergences quelles qu’elles soient », a-t-il poursuivi. Dans quelques mois les ivoiriens éliront leur président.
Arthur Houindo