CULTURE : Une organisation des chorégraphes, danseurs et circassiens vient de voir le jour.

Du nouveau en Afrique et plus précisément en Côte d’ivoire. L’Organisation ivoirienne des chorégraphes, danseurs et circassiens (OICDC), vient de voir le jour sous la supervision de Georges Momboye, directeur du Ballet national, en vue de fédérer les synergies des acteurs du secteur.

L’organisation vise à repositionner les chorégraphes, danseurs et circassiens dans le monde des arts vis-à-vis de la tutelle, des institutions, des organisateurs de spectacles.

« Il est temps (pour les chorégraphes, danseurs et circassiens) de se regrouper autour d’un idéal pour émerger avec succès au sein d’une organisation commune » a indiqué Georges Momboye, directeur du Ballet national et président de l’OICDC. Georges Momboye, Chorégraphe international a constaté que les danseurs et chorégraphes qui sont toujours en première ligne lors des grands événements et spectacles, n’ont pas de véritable plate-forme en Côte d’Ivoire pour vendre leurs œuvres et leurs arts.

Selon ce dernier, il n’existe pas d’outils véritables pour récolter les droits des danseurs proprement dits. « Vous verrez qu’il y a à peine 4 à 5 chorégraphes inscrits a-t-il confié. Les chorégraphes et les circassiens qui devaient bénéficier du même droit que les musiciens se retrouvent lésés. Il fait observer que même les 500 millions de francs CFA déboursés par l’État de Côte d’Ivoire dans le contexte de la crise du Covid-19 pour soutenir la culture et les arts, les danseurs n’en ont pas bénéficié.

Cette nouvelle organisation vise donc à repositionner les chorégraphes, danseurs et circassiens dans le monde des arts vis-à-vis de la tutelle, des institutions, des organisateurs de spectacles.

Désormais, avec cette organisation, tous les acteurs du secteur de la danse et du cirque, ont une plate-forme pour les organiser et les mettre en confiance dans l’optique de recueillir facilement leurs droits. « Nonobstant les droits voisins, il manque au Burida un outil de vérification à ce niveau pour que cela soit répertorié et recueilli pour permettre aux acteurs de ce secteur d’en bénéficier», relève M. Momboye.

Arthur Houindo

LA REDACTION

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