La chute du cours du pétrole dans le monde a eu des conséquences néfastes sur les économies des pays exportateurs de l’or noir. Cette situation a obligé le gouvernement algérien à décider dimanche dernier de la réduction de moitié, son budget de fonctionnement.
La présidence de l’Algérie a annoncé, dans un communiqué diffusé le dimanche 03 mai, que le gouvernement a décidé de la réduction “ de 50 % le budget de fonctionnement de l’État et des institutions y afférant ”, compte tenu de la grave crise financière qui menace le pays en raison de la chute des cours du pétrole.

Cette décision trouve sa source dans la volonté du président Tebboune de ne contracter au nom de la “souveraineté nationale” aucun prêt auprès du Fonds monétaire international (FMI) et des organismes financiers internationaux.
Malgré cette réduction du budget, le gouvernement a pris le ferme engagement d’augmenter le revenu minimum à partir du 1er juin de plus de 11 %. Cette décision a été prise, lors d’un conseil des ministres tenu sous la présidence du président Abdelmadjid Tebboune.
Au cours de ce conseil, le salaire minimum, qui était de 18.000 dinars ( 128 euros ), est passé à 20.000 dinars ( 142 euros ) et l’impôt sur le revenu est supprimé pour ceux qui perçoivent un salaire équivalent ou inférieur à 30.000 dinars (213 euros)..
H. HOUETCHI