L’affaiblissement des cours du pétrole Algérien a plongé le pays dans une crise financière. Le Président Algérien exclut néanmoins contracter des prêts auprès du fonds monétaire international et des organismes financiers internationaux estimant que l’endettement porte atteinte à la souveraineté nationale.
L’Algérie est très dépendante de la rente pétrolière, qui représente plus de 90% de ses recettes extérieures, et ses réserves de change se sont réduites drastiquement, passant de 162,4 milliards d’euros en 2014 à près de 57 milliards d’euros fin 2019.

Face à la chute des prix de l’or noir et à l’arrêt de l’économie à cause de la pandémie de Covid-19, M. Tebboune a assuré préférer “ emprunter auprès des citoyens plutôt qu’auprès du FMI ou de la Banque mondiale (BM) ”, rappelant la mauvaise expérience du pays après le recours à l’endettement auprès du FMI au début des années 1990. Le président justifie sa position par le fait que les prêts auprès de banques étrangères, impliquent des restrictions notamment » parler de la Palestine ou du Sahara occidental ”, deux causes chères à Alger, a-t-il argué.
Le gouvernement a décidé ce dimanche de réduire de moitié le budget de fonctionnement de l’État et des institutions. Le FMI tablait sur une récession en 2020 (-5,2%) ainsi qu’un déficit budgétaire parmi les plus élevés de la région en raison de la chute des cours du pétrole et du nouveau coronavirus.
H. IDRISSOU