Les mines d’or connaissent un véritable essor malgré la crise sanitaire due à la pandémie du COVID-19. Elles sont plus que jamais dans un élan de prospérité, tout en continuant à produire, à extraire le métal jaune et à verser aux gouvernements de précieuses royalties en cette période de crise budgétaire.
Les pays de l’Afrique de l’ouest doté des mines d’or, n’ont pas connu de perturbations par rapport aux activités d’extraction de leurs mines, malgré l’ampleur et la propagation du Coronavirus dans le monde.

En effet, dans un pays comme le Burkina Faso, les mines d’or pèsent 11 % de la richesse nationale. Elles ont généré, en 2018, 266 milliards de francs CFA de recettes budgétaires, soit plus de 400 millions d’euros. Le Mali et la côte d’ivoire qui sont aussi des pays détenteurs des mines d’or n’ont pas connu une baisse des activités dans ce secteur.
Le groupe anglo-canadien, Endeavour Mining, exploitant des mines d’or dans ces trois pays, déclare par la voix de son directeur exécutif, M. Pascal Bernasconi : « La pandémie de Covid-19 n’a pas stoppé les opérations ni les versements de royalties. Bien sûr nous continuons les flux financiers habituels, de taxes et de royalties qui continuent à être payés comme à l’habitude. Les taux de royalties sont assis sur le cours de l’or en général. Et l’aspect favorable actuel, c’est que les cours de l’or sont élevés et donc il y a un impact sur les royalties dont bénéficient les gouvernements ».
Par ailleurs, pour un véritable essor du secteur, l’entreprise Endeavour Mining et son concurrent Semafo se sont fusionnée. M. Pascal Bernasconi explique que cela « répond à une tendance du secteur minier de l’or, tendance qui est à la concentration. Un peu, je dirais, sous la pression des investisseurs qui veulent voir des entreprises plus grosses et plus solides que la myriade des entreprises aurifères qui s’étaient développées dans les années 2010-2011. »
H. HOUETCHI.