L’argentier togolais, Sani Yaya, a tenu ce lundi 20 avril 2020, son premier Conseil des ministres de l’UMOA. L’homme était élu en fin du mois de mars en remplacement de son homologue béninois, Romuald Wadagni, à la tête du Conseil des ministres de l’UMOA (Union Monétaire Ouest Africaine).
Le ministre togolais de l’Économie et des finances, Sani Yaya, a tenu ce lundi 20 avril 2020, son premier Conseil des ministres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA). Les sujets à l’ordre du jour ont tourné autour de la gestion de la crise sanitaire dans l’espace UMOA.

Nommé le 30 mars 2020 pour un mandat de deux ans, Sani Yaya compte relever plusieurs défis, dont le processus de la monnaie unique de la CEDEAO et la réforme de la coopération monétaire entre l’UEMOA et la France. L’argentier togolais est nommé pour un mandat de 2 ans, à la présidence de cet organe communautaire qui assure la direction de l’Union. Il prend la succession de son homologue béninois, Romuald Wadagni.
Le Conseil des ministres de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) assure la direction de l’Union monétaire, conformément à l’article 10 du Traité de l’UMOA. Chacun des Etats membres est représenté au Conseil par deux ministres et n’y dispose que d’une voix exprimée par son ministre chargé des Finances.
Le Conseil choisit, en son sein, à l’unanimité, l’un des ministres chargés des Finances de l’UMOA pour présider ses travaux pour un mandat de deux ans. YAYA SANI prend la Présidence du Conseil des ministres de l’UMOA dans un environnement difficile, marqué par les conséquences désastreuses de la pandémie du COVID-19, le processus de la monnaie unique de la CEDEAO et la réforme de la coopération monétaire entre l’UMOA et la France.
Un mandat très chargé donc. Pas étonnant que la première réunion qu’il a présidé ce lundi 20 avril 2020 soit un Conseil Extraordinaire des Ministres de l’UMOA consacré à la situation de crise du covid-19 dans l’union.
Arthur Houindo