Le secteur agricole béninois est resté depuis des décennies à l’étape embryonnaire. Pour remédier à cet état de choses, plusieurs réformes institutionnelles sont engagées pour rendre l’agriculture intensive et lucrative.

Le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Gaston C. Dossouhoui, a présenté le point des réformes engagées dans le secteur, comme suit :
– Une dynamique nouvelle de développement des filières agricoles instaurées aux fins d’une meilleure valorisation des espaces agricoles.
– Séparer les fonctions régaliennes de l’État à travers les directions départementales de l’agriculture, des fonctions d’appui conseils aux producteurs gérées par les directions départementales de l’agriculture. Les directions départementales de l’agriculture, les agences territoriales de développement agricole sont l’émanation de l’administration de territoires homogènes appelées pôles de développement agricoles.
– Le contrôle est rendu plus systématique. Les normes techniques ont été élaborées et suivies par les directions départementales de l’agriculture.
– Le cadre de travail a été complètement balisé et les gens disposent de tous les outils pour pouvoir aller vers un accompagnement des producteurs, de façon plus saine.
– La mise place d’un Fonds National de Développement Agricole (FNDA), qui permettra d’accompagner les petits producteurs, et les aider à former ou à formater les projets et programmes pour les soumettre aux financements des banques.
Ces réformes selon le ministre Gaston C. Dossouhoui, permettront à l’agriculture d’avoir peau neuve et de devenir un levier de développement économique.
H. HOUETCHI