« À quelque chose malheur est bon » dit-on. Si cette période de pandémie du coronavirus entraîne le ralentissement des activités chez certains, c’est tout à fait le contraire chez les couturiers. Depuis quelques jours, ils se font un bon chiffre d’affaires en confectionnant les cache-nez.
Démarré depuis ce mercredi 08 avril 2020, le port obligatoire du masque de protection en tout lieu dans l’administration publique comme privée, aux réunions, aux rencontres dans les marchés, les magasins, les boutiques, fait profiter, certaines couches d’artisans au Bénin. Une grande opportunité d’affaires pour les artisans notamment, les couturiers de Cotonou, puisque c’est d’eux qu’il s’agit.
Carole Akpavi est couturière à Atrokpocodji, elle affirme « je n’ai plus du tout le temps, j’ai dû solliciter l’aide de mes nièces pour coudre des masques. J’avoue que ça marche cette affaire». Un peu plus loin, vers le cimetière Pk14, lui il répond au nom de Paul Agbodjo, chef couturier. Selon lui c’est pour la première fois depuis bientôt 2 ans qu’il fait un chiffre d’affaire de 70.000 francs CFA tout au moins par semaine. « J’ai reçu énormément de commandes, qui me procurent de grands bénéfices ». « Je viens de recevoir tout de suite une commande de 500 masques ».
Tous les couturiers ont donc visiblement réalisé des profits dans le port obligatoire de masque.
Le gouvernement béninois a décidé que le port de masques de protection soit obligatoire dans le but de lutter contre la propagation du coronavirus. Mais cela n’exclut pas le respect des autres mesures de prévention notamment, le lavage des mains à l’eau et au savon, l’observance de la distance de sécurité sanitaire d’au moins un mètre entre personnes.
Arthur Houindo