L’Organisation des Nations unies s’inquiète de la situation du chef de file de l’opposition malienne, Soumaïla Cissé. Elle l’a fait savoir ce mardi 7 avril.
Le conseil de sécurité de l’ONU a exigé dans une déclaration publique ce mardi 7 avril, la « libération automatique » du député Soumaïla Cissé, enlevé avec sa délégation en pleine campagne dans la région de Tombouctou. Quelques jours après la libération de cinq membres de la délégation de Soumaïla Cissé, du chauffeur et de son assistant, l’ONU a jugé utile de prendre la défense de l’homme politique.

Le parti de Soumaïla Cissé avait même affirmé lors d’une conférence de presse que tout était en train d’être mise en œuvre pour que le leader de l’opposition obtienne libération. Dès le premier tour des législatives du 22 mars dernier, M. Cissé, président de l’Union pour la république et la démocratie, s’était imposé à travers les résultats. Le Mali vit depuis quelques années une instabilité, sur le plan sécuritaire qui ne dit pas son nom. Le territoire du nord au sud et de l’Est à l’Ouest devient incontrôlable par le pouvoir central. Ce qui entraîne parfois une collaboration étroite avec les groupes armés.
Pire, les attaques ne cessent de se répéter dans le pays.
Arthur Houindo