Le président et porte-parole de la Confédération des syndicats des régies financières et administrations assimilées (COSYREF), Wilfried Erisco Mvou Ossialas lance un cri de cœur au président gabonais, M. Ali Bongo Ondimba afin qu’il prenne en compte les commerçants débrouillards.
Les activités économiques ayant connu de chute suite à l’avènement du coronavirus, a poussé le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba à s’adresser à la nation ce vendredi 3 avril 2020 en ces termes : « je vous annonce que mon gouvernement a pris un certain nombre de mesures d’accompagnement au confinement partiel institué depuis plus de deux semaines pour cause de Coronavirus. Au nombre desquelles la création d’un fonds de 4 milliards de FCFA par mois consacrés aux règlements des factures de l’électricité, d’eau ainsi que pour soutenir les pertes des propriétaires de locaux à usage d’habitation ».

Cette sortie médiatique du numéro 1 gabonais semble, aux yeux de M. Erisco Mvou Ossialas, oublier certaines couches sociales. Il demande au président de bien vouloir prendre en considération les gabonais qui se débrouillent dans les mesures de soutien. Il affirme : « Monsieur le président vous avez parlé des Gabonais économiquement faibles, mais vous n’avez pas parlé des Gabonais qui se débrouillent ». Il précise qu’il s’agit de : « Ces Gabonais qui ouvrent des bars, qui ouvrent des petites activités, et dont toutes ces activités ont été fermées et qui jusqu’aujourd’hui attendent les mesures d’accompagnement ».
Par ailleurs il félicite le gouvernement pour les mesures prises et invite les populations au respect strict de ces dispositions.
H . HOUETCHI