Plusieurs ONG dont RSF, Human Rights Watch (HRW) la Fédération internationale des journalistes (FIJ), la Ligue algérienne des droits de l’Homme (LADDH), ont appelé jeudi à la « libération sans délai du Journaliste indépendant algérien et correspondant de l’association Reporters sans frontières (RSF).
Khaled Drareni a été placé en détention préventive depuis dimanche. Interpellé une première fois par la police alors qu’il couvrait une manifestation du « Hirak », le mouvement anti -régime qui ébranle le pouvoir algérien depuis plus d’un an, début mars à Alger, il a été à nouveau arrêté après avoir fait l’objet d’un mandat de dépôt. Il est accusé « d’incitation à attroupement non armé et d’atteinte à l’intégrité du territoire national.
Les signataires de l’appel exigent également l’arrêt des poursuites judiciaires abusives à l’encontre des deux autres journalistes arrêtés.

S’adressant au président Algérien dans leur communiqué, ses associations demandent l’intervention immédiate du chef de l’Etat pour que soit mis fin au harcèlement des journalistes indépendants ».
Pour rappel, la directrice d’Amnesty International d’Algérie, Hassina Oussedik, avait mercredi dernier exhorté les autorités à « libérer les prisonniers d’opinion et d’autres prisonniers exposés au risque de propagation du coronavirus.
44 personnes sont actuellement détenues pour des faits liés au mouvement de contestation populaire, dont 25 à Alger d’après le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
H.
IDRISSOU