Les représentants des partis politiques en lice pour les communales du 17 mai 2020, ont eu, une séance d’échanges le samedi 21 mars avec le président de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA), M. Emmanuel Tiando, qui les a relevé les différentes irrégularités constatées dans leurs dossiers et profite de l’occasion pour leurs rappeler le délai de 72 heures définies par la loi pour se mettre en règles.
La CENA ayant enregistré 9 dossiers pour les communales du 17 mai 2020 a, après une première étude retenu 8 partis qui sont à présent menacés d’expulsion s’ils ne corrigent pas les irrégularités à eux reprochées dans un délai de 72 heures. Rappelons que les partis politiques tels que, l’UP, le BR, les FCBE, le PRD, le PER, la FCDB, le Moele-Bénin et l’UDBN, en course pour les communales ont présenté des dossiers qui souffrent de diverses irrégularités, notamment, les cas de doublon constatés sur certaines listes, le positionnement des candidats mineurs, la présentation de certaines pièces non conformes à l’exigence de la CENA. Ces actes posés sont non conformes au code électoral et passible d’exclusion des partis concernés. Mais un délai de 72h leurs est accordé pour apporter des corrections aux dossiers.

À cet effet, le président de la CENA déclare en citant l’article 41 du code électoral : « …Pour les élections législatives ou communales, les corrections à apporter ne peuvent, en aucun cas, concerner I’ordre des candidatures sur Ia liste. En tout état de cause, aucun changement de candidature n’est autorisé sauf en cas de décès ou d’une même candidature sur plusieurs listes…. ». Il ajoute : « À l’expiration des 72h, la loi fait obligation à la CENA de délivrer les récépissés définitifs de validation de déclaration de candidature aux partis politiques. S’en suivra la publication des listes retenues pour la compétition électorale. Selon le calendrier électoral des communales 2020 ». « Je voudrais vous inviter à respecter les délais. Le jeudi prochain, si vous n’êtes pas là à 18h30, on dira que vous êtes forclos clos », a t-il martelé. Les partis politiques sont donc obligés de se conformer à l’article 41 s’ils ne veulent pas voir leurs dossiers éjectés.
Hyacinthe Houetchi