Réunis ce vendredi 20 mars, les évêques béninois, ont décidé de suspendre les messes et toutes autres activités ecclésiales afin de protéger leurs vies et celles des fidèles catholiques contre la pandémie COVID-19 qui sévit actuellement partout dans monde.
Le gouvernement béninois ayant pris des mesures ce mardi 17 mars pour limiter la propagation du COVID-19, la conférence épiscopale du Bénin a suivi les instructions et suspend toutes les messes ainsi que d’autres activités ecclésiales « jusqu’à nouvel ordre ».

L’annonce, faite ce vendredi 20 mars, explique qu’elle compte : « Suspendre, à partir du samedi 21 mars 2020 jusqu’à nouvel ordre, les célébrations eucharistiques ». Elle précise : « Cette disposition s’étend à la catéchèse, aux exercices de piété, aux chemins de croix, aux célébrations pénitentielles, aux rassemblements des associations, des mouvements de spiritualité et d’action catholique. Elle prend également en compte les confessions individuelles ainsi que les accompagnements spirituels. Les obsèques seront désormais célébrées en présence seulement des proches du défunt. Les mariages, en outre, sauf urgences particulières, seront reportés. Les évêques béninois appellent aussi à observer rigoureusement les mesures préventives annoncées par le gouvernement béninois estimant qu’une quelconque négligence de cette phase où peu de cas sont déclarés, peut provoquer une augmentation exponentielle des cas de contamination ». Par ailleurs les évêques invitent les fidèles à ne pas céder à la psychose. Car selon eux : « Certes, il y a un mal mortel qui sévit dans le monde entier. Mais il y a aussi de l’espérance car l’amour de Dieu pour ses fils que nous sommes est infini ». Ils exhortent par la même occasion tous les catholiques, à la prière, au jeûne, à la récitation quotidienne du chapelet, à vivre le chemin de croix en famille et à la solidarité envers les personnes infectées par cette pandémie. Toutefois, « En cas de force majeure, et au jugement discrétionnaire de l’évêque diocésain, certaines célébrations eucharistiques pourraient être autorisées avec la participation ou non de fidèles n’excédant pas cinquante personnes », ont-ils laissé entendre.
Hyacinthe Houetchi