Sortir les populations des zones rurales de la précarité, le Gouvernement s’y attèle
En lançant son Programme d’action en 2016, le gouvernement du Président Patrice TALON s’est fixé comme objectif de « donner l’accès à l’eau potable à l’ensemble de la population rurale et semi-rurale : réhabilitation, densification et extension d’ouvrages hydrauliques dans toutes les Communes couvertes afin de desservir 2,5 millions de personnes supplémentaires en milieu rural d’ici à 2021 » Quatre ans après, l’exécutif béninois ne perd pas de vue cet objectif de l’axe 6 de son PAG « Bénin Révélé » (2016-2021). En témoignent les moissons abondantes qui donnent la joie aux cœurs des populations.
Pour un accès universel à l’eau en 2021, Patrice TALON et son gouvernement se battent au quotidien à travers les différents projets mis en œuvre par les structures compétentes en la matière. A l’Agence nationale d’Approvisionnement en Eau potable en Milieu rural (ANAEPMR), il a été initié le Projet d’Amélioration de 24 Systèmes d’Approvisionnement en Eau Potable (PASAEP 24) sur financement du budget national. En effet, le PASAEP 24 vise à améliorer les conditions de vie des populations béninoises en milieu rural et semi-urbain à travers la construction, la réhabilitation et l’amélioration de 24 systèmes d’approvisionnement en eau potable en vue d’alimenter ces populations en zones rurales.
• Vers la fin du calvaire des populations d’ AGBOHOUTOGON
A Agbohoutogon, une localité située dans l’Arrondissement de Dan, Commune de Djidja, dans le département du Zou, les travaux de réalisation d’une Adduction d’eau villageoise (AEV) évoluent à grands pas. Sur le terrain, les travaux de construction du château d’eau, des abris pour groupe et salles de coloration ainsi que des bornes fontaines sont très avancés. Dans peu de temps, la réception provisoire de cette EV peut être une réalité. D’un coût global de plus de 300.000.000 FCFA, l’AEV de Agbohoutogon 2 est composée de plusieurs ouvrages dont un château de 30 m3 sur une hauteur de 12 mètres, de 09 Bornes Fontaines équipées chacune de 3 robinets dont 2 à potence. On y retrouve également une station de pompage. Et pour assurer le fonctionnement sans discontinuité de l’infrastructure, il est prévu un groupe électrogène en addition à l’énergie conventionnelle. A noter qu’un réseau de canalisation de près de 11 km est prévu pour le raccordement à domicile des populations. Il est prévu des branchements particuliers pour que l’eau soit davantage accessible aux populations. En termes de population, l’infrastructure est conçue pour desservir près de 11 .000 âmes.
• L’eau potable ne sera bientôt plus un luxe à Alédjo
L’eau potable, cette denrée rare dont la moindre goutte pour étancher une soif paraît plus précieuse que le sang humain à Alédjo, cette localité enclavée de la Commune de Bassila dans le Département de la Donga, les populations pourront l’avoir désormais en quantité voulue d’ici quelques mois. C’est l’espoir que nourrissent populations et autorités administratives de la Commune depuis le lancement du projet PASAEP 24 des Adductions d’eau villageoise (AEV) dans les localités de CHIMBERI, KADEGUE, ALEDJO, AKARADE, PATARGO. Mais au regard de l’enjeu et dans le souci de permettre une bonne mobilisation de la ressource en eau, les quatre (04) AEV en construction ont été transformées en SAEPmV ALEDJO 1 pour desservir ces localités. Ce SAEPmV en construction sur budget national avec près de 800. 000. 000 francs CFA, devra desservir près de 50.000 habitants. Le SAEPmV de Alédjo 1 dont les travaux avancent à grand pas est composé d’un château d’eau en forme tronconique construit en Béton armé d’un volume de 350 m3 avec une hauteur de 21 m implanté à CHIMBERI, de trois (03) stations de pompage, de 14 Bornes Fontaines équipées chacune de 3 robinets dont 2 à potence et de 42 Réhabilitations de Bornes Fontaines équipées chacune de 3 robinets dont 2 à potence et d’un réseau canalisation de 5.500 mètres linéaire. Au terme, c’est un vieux rêve de plusieurs décennies qui sera réalisé pour ces populations longtemps contraintes d’utiliser les eaux de rivières et d’autres sources insalubres ou parfois de s’approvisionnaient dans un pays voisin.
Prince G.
