LE FNDC RÉAGIT FACE À LA SITUATION POLITIQUE EN GUINÉE ET TRADUIT LA GUINÉE ET LA CEDEAO EN JUSTICE.
La cour de justice de la CEDEAO est saisie par le FNDC afin de trouver une issue à la situation politique qui prévaut en Guinée. L’opposition et la mouvance peinent à trouver un terrain d’entente sur le rapport issu du Référendum.
Hyacinthe Houetchi

Le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), s’insurge contre les conclusions du référendum sur la Constitution et les législatives organisées simultanément .Il trouve ces conclusions comme une manœuvre du chef de l’Etat pour briguer un troisième mandat à la fin de l’année, alors que l’actuelle Constitution en limite le nombre à deux. Ainsi, le FNDC manifeste son indignation et dépose une plainte devant la Cour de justice de la CEDEAO par l’intermédiaire de son avocat. Le FNDC est Composé des leaders de partis politiques, dont Cellou Dalein, Sidya Touré, Dr Faya, Dr Ousmane Kaba, Abdourahamane Sano et Cie, qui s’opposent radicalement à un changement de la Constitution guinéenne. Ces leaders pensent que la CEDEAO ne joue pas son rôle dans la protection des droits de l’Homme, de la préservation de l’ordre constitutionnel et des acquis démocratiques. Ils demandent à la CEDEAO de prendre ses responsabilités et que sa Cour de justice impose à tous les pays membres le principe formulé en ces termes : « les auteurs et complices de coup d’Etat, les autorités en exercice qui tentent de se maintenir au pouvoir et d’empêcher toute possibilité d’alternance en modifiant la Constitution ainsi que les acteurs et bénéficiaires de tous changements anticonstitutionnels, ne peuvent se présenter à la Magistrature suprême de leurs Etats respectifs… ». Les prochains jours nous donneront d’éclaircissement sur la réaction de la CEDEAO