À quelques heures de la fin de la campagne au Togo, les candidats continuent d’aller à la rencontre des populations. Ce mercredi a été marqué par le vote anticipé des forces de l’ordre.
Arthur Houindo
Comme à l’accoutumée, elles sont les premières à se rendre aux urnes, comme il est de tradition au Togo. Les forces de l’ordre et de sécurité vont voter 72 h avant le reste de la population.

Tchambakou Ayassor, le président de la Céni, qui tenait mardi une conférence de presse, a assuré que la Commission électorale avait pris toutes les dispositions pour que le scrutin dans son ensemble se passe dans les meilleures conditions. Le matériel sensible, comme les bulletins de vote ou l’encre indélébile, sera acheminé au dernier moment dans les 9 300 bureaux de vote du pays.
Le président de la Céni s’est également félicité du climat apaisé dans lequel se déroule cette campagne en dépit a-t-il précisé de quelques perturbations de meetings pour certains candidats. À trois jours du vote, les sept prétendants tentent eux de mobiliser leurs bases et de convaincre les indécis. Dans un entretien accordé mardi 18 février à l’AFP, Faure Gnassingbé a assuré que la pression djihadiste était « très forte » dans l’extrême-nord du pays. « Notre principale richesse, c’est la stabilité et la sécurité », a déclaré le président candidat au cours d’une déclaration de presse.
Arthur Houindo